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70 éléments trouvés pour «  »

  • Guadeloupe, Pointe des Châteaux et Plage de Bois Jolan

    Pour cette deuxième journée, on part en balade à l’extrémité nord de Grande-Terre : destination la Pointe des Châteaux, un « classique incontournable » de la Guadeloupe que je me devais de faire connaitre aux enfants. * * * JOUR 2 * * * Cette randonnée de 2 km environ le long du littoral n’est pas très ardue, comme on admire sur tout le parcours la vue sur la mer et les rochers, cela permet de faire quelques poses pour Milo. Certes, la fin du parcours pour arriver jusqu’à la croix tout au sommet de la pointe des Colibris est plus difficile mais rien de très méchant ! Le sentier est aménagé et comporte des escaliers qui facilitent la montée. Ce qui m’a le plus marqué sur cette bande littorale, c’est le fracas des vagues qui s’échouent sur de grandes formations rocheuses créées par l’érosion. Le vent, le bruit incessant des vagues et cette vue sublime sur les îles alentours, m’a donné envie de rester là des heures durant à regarder ce spectacle naturel fascinant de l’écume balayant les récifs. Une fois au pied de l’énorme croix de 10 mètres de haut, on admire la belle vue panoramique et on peut apercevoir au loin La Désirade. C'est sous un ciel nuageux et menaçant que l'on reprend la route, direction Sainte-Anne et son joli marché pour y faire une halte gourmande. Mais, avant cela, on avait repéré à l'aller, le long de la route, une boutique artisanale avec beaucoup d'œuvres originales. On fait donc une halte shopping pour dégoter des petits cadeaux à rapporter en souvenir. Le lieu est à lui seul un musée à ciel ouvert : des œuvres originales et colorées, exposées à l'extérieur de la boutique, démontrent qu'il est possible de faire de l'art en recyclant les objets du quotidien. Des réalisations pleines d'humour qui donnent à réfléchir et permettent d'avoir un œil différent sur notre environnement et les nombreux déchets que nous produisons malheureusement. C'est sous la pluie que nous arpentons le marché de Sainte-Anne. Un marché très bien aménagé et surtout qui présente les épices autrement qu'en Martinique. J'ai beaucoup aimé la façon dont sont mis en valeur les produits dans des sacs en madras. Et il y a beaucoup plus de choix de "mélange" d'épices qu'en Martinique. Des mélanges inspirants qui permettent de varier les préparations culinaires. La pluie nous a permis de nous attarder et discuter un peu plus avec les marchandes accueillantes et souriantes. On a terminé cette belle journée par une baignade sur la plage de Bois Jolan située à côté de Sainte-Anne. C’est une longue plage de sable blanc et fin qui s’étire sur 1 km. Ses eaux sont très calmes et transparentes, un vrai bonheur pour Milo qui peut se baigner sans crainte et profiter des nombreuses petites piscines réparties dans la mer. L'eau est chaude et agréable. Quelques algues éparses sont des zones d'exploration idéales et les nombreux cocotiers bien alignés sur la plage sont prétextes à dégainer l'appareil photo pour quelques clichés très" carte postale". On profite de l'endroit jusqu'au coucher du soleil et on termine la journée en se délectant d'une énorme crêpe ornée de boules de glaces aux parfums exotiques dans une crêperie située à Sainte-Anne. Rien ne peut être plus parfait… " Le meilleur voyage est celui qu'on partage."

  • Guadeloupe, Parc des Mamelles et plage de la Perle

    En février 2020, nous sommes partis une semaine visiter notre île sœur : LA GUADELOUPE. Ayant passé la première journée à admirer le Carnaval Guadeloupéen (je ferai un post plus tard), pour le reste du séjour, nous avions programmé de faire une visite touristique le matin et de se faire plaisir en se prélassant sur une plage l'après-midi. L'idée étant de découvrir la Guadeloupe en visitant des lieux "originaux" et surtout non similaires à ceux de la Martinique. Nous avons donc exclu les visites de rhumeries, de cacao, de café, les mangroves et autres sites ressemblant à ce que nous avions déjà vu et privilégié l'original, les balades nature avec des découvertes incontournables et nous n'avons pas été déçu ! Je t'emmène donc avec moi en quelques articles à la découverte de la Guadeloupe, entre balades et bains de mer, falaises et coucher de soleil, sur une île riche et dense. Des vacances farniente, tranquilles et savoureuses… On y va ? 😉 * * * JOUR 1 * * * Pour notre première journée "excursion" en Guadeloupe, nous avons opté pour une visite en pleine nature à la rencontre des animaux. A Petit-Bourg, sur la route que j'ai trouvée splendide avec sa forêt tropicale environnante, nous avons fait une halte « mémoire ». En effet, au pied du Morne à Louis, une stèle rend hommage aux « nèg-mawon », esclaves révoltés qui fuyaient l’habitation. Placée en hauteur, une fois là-haut, en plus du message de mémoire qui mérité un instant de réflexion, on peut aussi admirer une jolie vue sur la nature exubérante environnante et apercevoir au loin la mer flirtant avec l'horizon. Pour cette première journée, faire plaisir au petit Milo et visiter le zoo de Guadeloupe était obligatoire !!! Et, le Parc des Mamelles est l’endroit incontournable à faire avec des enfants ! Situé au cœur du massif de Basse-Terre, en pleine forêt tropicale, au milieu de la végétation luxuriante et immense, ponctuée d'alpinias et de baliziers, le zoo abrite plus de 90 espèces animales endémiques des Antilles. Des ponts suspendus permettent de faire un parcours au sommet des arbres. Réservé "aux grands", c'est une occasion de se tester : "Alors, t'as le vertige ??" ; "Moi, non !!! Mais j'ai les jambes qui tremblent ,c'est normal ???"… 😱 😅 Pour faire patienter les petits pendant que les grands déambulent sur les passerelles haut perchées, un espace est aménagé spécialement pour eux. Cela leur permet de s'occuper et de jouer aux petits aventuriers à leur manière. Une belle idée que Milo a bien sûr adorée ! Sur tout le parcours, on observe tour à tour des racoons, des tortues, des oiseaux, des singes, des félins… Tout le site est plongé dans une végétation luxuriante et très dense. Nous nous sommes beaucoup amusés dans la zone réservée aux insectes, très bien mis en scène, et cela a permis de découvrir des spécimens pas toujours glamour 😅. Petites frayeurs garanties ! Après cette belle parenthèse animalière, on a pris la route direction Deshaies pour une halte dans un restau sympa face à la mer. On a terminé cette journée par un bain de mer mouvementé sur la plage de la Perle située à Deshaies (dans le nord de Basse-Terre). Enclavée par une forêt tropicale, cette plage est un endroit d’une rare beauté, son aspect sauvage, son sable blond, et ses vagues énormes ce jour là nous ont séduit. Ce fut un terrain de jeu et de défoulement pour les filles, un peu plus risqué pour Milo qui a réussi après un long moment à y trouver lui aussi son bonheur. Nous sommes restés jusqu’au coucher du soleil à admirer l’écume blanche s’écrasant avec fracas sur le sable prenant de plus en plus une couleur or alors que le soleil disparaissait lentement à l'horizon. " Même le plus long des voyages commence par un premier pas " Lao Tseu Pour la journée suivante, je t'emmène en balade sur la Pointe des Châteaux, et à la découverte de la plage de Bois Jolan… Reste connecté 😉

  • Jardin de Balata, bienvenue au Paradis

    Une lumière céleste passant au travers des persiennes, un rire échappé d’une maison créole, un regard espiègle et joyeux surpris au détour d’un chemin entre les fougères arborescentes, les broméliacées, les roses de porcelaine et les bosquets rougeoyants : Bienvenue au Jardin de Balata, Bienvenue au Paradis… sublime tableau végétal où se mêlent mille et une fleurs surprenantes. Terre enchanteresse, voluptés insoupçonnées, le Jardin de Balata séduit comme une amante dont le parfum de jasmin et de frangipanier enverrait tous les sens au 7ème ciel d'un conte merveilleux. Au travers des années, comme un rêve éternel et nécessaire, persiste ici aux yeux des hommes le reflet original du paradis perdu… A 10 minutes de Fort-de-France, sur les hauteurs de la ville capitale, la visite est promesse d'une expérience étonnante où vous serrez parfois perché sur la cime des arbres avec une vue époustouflante sur les Pitons du Carbet. Un immanquable et un passage "obligatoire" si vous visitez pour la première fois la Martinique. Plus d'infos ICI.

  • Balade en bateau à la découverte de la mangrove

    Tu peux découvrir la mangrove en te promenant sur de nombreux sites aménagés avec des pontons comme celui de la Presqu’île de la Caravelle, l’Etang des Salines ou le Morne Cabri au Lamentin… mais il est une expérience berçante et enrichissante qui est des plus agréable : celle en bateau à bord de la barque du Mantou. Le départ se fait aux Trois-Ilets et permet ainsi un passage à proximité des trois petits îlet (l'îlet Charles, l'îlet Thebloux et l'îlet Sixtain) qui ont donné le nom à cette commune située au sud de la Martinique. Avant d’entrer dans le cœur de la mangrove en naviguant sans bruit sur le canal cocotte (ou le canal de Rivière-Salée), Faustin, notre guide sympathique et plein d’humour, nous délivre tous les secrets et fait historiques des lieux. On y apprend notamment que le Canal Cocotte est une véritable route maritime qui servait à acheminer la canne à sucre vers la distillerie Dillon. Auparavant, la mangrove était très vaste et s’étendait jusqu’à la baie de Fort-de-France ! Au milieu de la mangrove on découvre un monde de palétuviers entrelacés. Faustin nous explique qu'il existe plusieurs variétés : des palétuviers rouges, blancs, gris et noirs qui, chacun, tels des pieds filiformes, s’entremêlent les uns les autres. Ces échasses permettent la stabilité de l’arbre implanté dans la vase. Notre guide nous montre comment ce roi de la mangrove se reproduit : plutôt que de risquer d'être noyées ou asphyxiées, les graines des palétuviers rouges et blancs germent quand elles sont encore sur l'arbre-mère. Quand elles ont développé des racines suffisantes, les jeunes plantules de palétuvier se détachent de l'arbre-mère pour se ficher directement dans la vase (à marée basse) ou être entraînées par le courant (à marée haute). C'est ainsi que la mangrove s'étend par flottaison.... Les palétuviers sont les seuls arbres capables de pousser avec les pieds dans l'eau salée. On aperçoit une grande aigrette blanche perchée sur une branche. On apprend aussi à observer et à repérer les minuscules crabes jaunes qui nichent ici. Ces tout-petits crabes de palétuvier, qui mesurent 2 cm de long, vivent principalement sur les racines aériennes des palétuviers rouges, au-dessus de l'eau. Le crabe mantou, lui, ou crabe à barbe, a des pattes velues et creuse son terrier dans la vase au pied des palétuviers. Faustin nous montre comment les attraper avec une ratière. Milo est conquis ! Sur le chemin du retour, on fait une halte sur l’ilet Robinson pour en apprendre un peu plus sur certaines plantes et la façon dont elles sont utilisées dans la vie quotidienne. Puis, surprise, on apprend que le site abrite quelques traces du passage des Indiens Caraïbes ! Milo s’amuse avec les coqs vivant sur les lieux et on se remet de nos émotions avec un bon jus de fruits local offert par notre guide. Cette balade est vraiment agréable et accessible à tous, petits et grands. On y apprend énormément de choses et Faustin sait nous faire partager sa passion. Compter 2h30 pour la balade. Plus d’infos www.lemantou.fr

  • Abécédaire Martiniquais

    Coucou à toi qui me suit ici et sur les réseaux 👋🏾. En ces temps difficiles de confinement où nous devons "faire l'école" à nos enfants, je me suis dit qu'il serait sympathique de partager un abécédaire aux couleurs locale #madeinMadinina. Ayant le temps #onresteàlamaisonH24, j'ai donc conçu pour nos petites tête frisées (ou pas 😉! ) un abécédaire qui leur permettra, à travers les images, de découvrir autrement la Martinique et ainsi échanger autour de certaines traditions et spécificités bien locales. J'avoue, je me suis lancée un petit challenge car ça n'a pas été évident pour toutes les lettres. J'ai d'ailleurs du faire "appel à un ami" !!! (Merci Roseline 😘). Le X a été plutôt compleXe… mais je te laisse deviner… Pour télécharger le fichier sous .pdf, clique sur l'image ci-dessous : N'hésite pas à me laisser un message si tes enfants ont apprécié, ça me fera très plaisir…

  • La Savane des Esclaves

    Certes, le lieu est magnifique. Situé sur les hauteurs des Trois-Ilets, en pleine campagne, le site est vaste et la balade très agréable… Certes on trouve tout au long du parcours plusieurs espèces végétales, allant de l’arbre le plus commun à l'espèce bien locale en passant par le jardin potager créole… Certes les œuvres qui sont présentes, avec des scénographies bien agencées de statues sculptées, sont poignantes. Mais on ne vient pas ici, à la Savane des Esclaves, pour « seulement » tout cela… On y vient pour l’Histoire. On y vient pour admirer le travail et l’acharnement d’un homme, pour ne pas oublier. Pour ne pas qu’on oublie. Ici, entre rue case nègres et village amérindiens, on écoute. On comprend. On vit la douleur des ancêtres de la Martinique. Esclaves. Mémoire d’hommes. Une visite poignante et enrichissante qu’il faut absolument faire parce que la Martinique ce n’est pas « juste » de belles plages, des paysages verdoyants et une montagne légendaire… Non. La Martinique c’est surtout Son Histoire qui reste ancrée dans ses mémoires. Vives. Tristes. Marquantes. Sanglantes… Par ce que l’homme noir libre que tu croises aujourd’hui sur la route qui mènent à la liberté ne l'a pas toujours été. Merci à Gilbert Larose pour ce devoir de mémoire accessible en ces lieux. Plus d'infos ICI : savanedesesclaves.fr

  • Point de vue du Morne Larcher

    A tout effort il y a une récompense, et c'est comme cela qu'on arrive à avancer. Ou comment arriver à motiver ses "petites" troupes qui doivent escalader roches après roches, encore et encore… On appelle cela une motivation philosophique 😁. Bref, tout ça pour vous dire que nous avons grimper le Morne Larcher pour admirer la splendide vue sur la Baie du Diamant et son Rocher majestueux. Et qu'au final, la récompense était bien là, encore plus belle qu'espérée 😉. Sur le panneau au pied du Morne, du coté de Petite Anse, il est indiqué : 1h30 pour arriver au sommet. Nous sommes prêts !!! Cette randonnée est réputée difficile (niveau 3) car ça grimpe beaucoup, du coup nous avons anticipé en la faisant de ce coté-ci plutôt que du coté de l’Anse Cafard où, parait-il, elle est plus ardue. Ma copine Roseline @joa_rozlin nous accompagne et je compte sur Jérémy pour motiver le petit Milo… En route petite troupe… Partis de bonne heure, l’enthousiasme est là. Le chemin débute tranquillement avec une vue sur la campagne environnante. Avec le lever du jour, la lumière donne une belle couleur à la plaine. Les plus jeunes chantonnent, ça rigole… On admire une araignée dans sa toile et on s’amuse d’un rien. Jusque là tout va bien… Les choses se compliquent assez vite malheureusement. On entre dans la foret sèche et il faut commencer à « sauter » de roches en roches. Les jambes deviennent fébriles. On monte vite en altitude. Déjà, plus bas, alors qu’on avance à un rythme dynamique (faut bien arriver au sommet en 1h30 non ?), j’entends Enola qui commence à se plaindre… « Mamannnnnn… j’ai le souffle qui me manque… à boire, de l’eau… !!! 😫 ». « Allez, tu peux le faire, prend ton temps…» Il est vrai que certains passages sont plus compliqués pour les petites jambes de Milo. Il ne veut plus avancer. C’est à force de persuasion, qu’on arrive à les décider de continuer (la fameuse récompense de l’effort) et après une pause nécessaire, on s'est rebooster le moral et on décide de tous continuer. Victoire !!! 😅 On ralentit le rythme, après tout, on n'est pas si pressé que ça !! Et on observe la nature alentours… Il s’en suit de longues minutes d’effort. Pierre après pierre. Et puis le chemin devient plus plat. Nous sommes au sommet… Les sourires réapparaissent. Il reste encore quelques bons mètres mais savoir que le plus dur est fait nous redonne de l’élan. Sur le trajet, on s'étonne d'apercevoir une marre recouverte de lentilles d’eau. Et puis, on y est. On l'aperçoit au loin. Un coin de ciel bleu au travers des feuillages. La lumière du soleil revient. Cela en valait-il vraiment la peine… ? Il faut bifurquer sur la droite et marcher encore un peu sur un sentier étroit pour arriver au fameux "point de vue". Bon… j'avoue, y a du monde (quoi, fallait partir encore plus tôt que ça 😰!!) mais on s'organise pour pourvoir, chacun à son tour, monter sur l'avancée rocheuse qui surplombe la baie (j'ai pas le vertige, promis… enfin je crois !). Et oui… c'est sublime. Et oui, ça en valait la sueur, les jambes fébriles, la motivation permanente. Et oui, je serais restée là de longues heures à contempler la vue (Quoi y a des gens qui attendent après moi ? T'es sûr ??) De là-haut, enfin disons au loin, tu vois le Rocher sur ta droite, et Sainte-Lucie qui se dessine à l'horizon si le temps est découvert. En contrebas, on distingue nettement le Mémorial CAP 110 et à gauche c'est l'immense Baie du Diamant avec sa plage qui s'étire sur des kilomètres. … Sublime. (Je l'ai déjà dit non ?? - Mais dans certaines situations les répétitions sont permises 😅). Au final, c'est la pluie qui nous a délogés. On a pris plus de temps pour redescendre car le sentier est devenu boueux et un peu glissant. Et puis, rien de tel que de pouvoir se dire "ça y est, on l'a fait " ! "C'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire" Gandhi

  • Rhum JM, au cœur de la tradition

    C’est après avoir emprunté un chemin dans la forêt qu’apparait là, bien nichée au fond de la vallée de la Rivière-Roche, la Distillerie JM. Un point de vue étonnant et qui oblige à une halte sous l’ombre d’un arbre immense et sans doute centenaire. De là, on découvre une usine rougeoyante contrastant avec la végétation luxuriante alentours. Comme dans un écrin, cette plus petite distillerie de l’île promet une belle découverte. Pause photo (obligée) faite, on reprend la route pour se garer plus bas sur le parking. Le lieu imaginé de là-haut a tenu ses promesses : la rivière coule, les fleurs tropicales côtoient les feuillages immenses. On s’embarque alors pour une visite à la scénographie très élégante et séduisante, qui nous permet de découvrir toute l'histoire de cette distillerie qui doit ses initiales - JM - à Jean-Marie Martin qui racheta en 1845 le domaine et l’Habitation Bellevue datant de 1790. La visite de la distillerie est gratuite. Dès l’entrée, on nous remet un plan et un petit cadeau (un badge à l’effigie de la distillerie) et on se laisse guider par un parcours étonnant, moderne et qui met tous nos sens en éveil. On déambule alors tranquillement en suivant ce code rouge vif. On suit le parcours, on écoute les témoignages, on entend parler les bancs, on marche sur les pastilles rouges… Une visite ludique et moderne, un éveil des sens, dans un lieu authentique où le savoir-faire donne un rhum d’exception. En effet, les rhums sortant de la distillerie JM sont réputés pour leurs saveurs exquises et sont très souvent récompensés par les plus grands concours agricoles. Fait rare, Les rhums JM ont remporté de nombreuses médailles ces dernières années aux concours généraux agricoles de Paris ou encore au concours mondial de Bruxelles. La canne distillée ici provient uniquement de l'habitation Bellevue située sur un plateau au-dessus de la distillerie, entre montagne Pelée et océan Atlantique. Elle est entièrement utilisée pour la production du rhum agricole. La canne est coupée et broyée très rapidement et le rhum est fabriqué à l’ancienne avec l’eau de source provenant de la montagne, ce n’est pas rien ! Jaillissant des entrailles de la Pelée, cette eau pure et riche en minéraux contribue à la qualité exceptionnelle des rhums J.M. Le rhum ainsi produit est de grande qualité, ils ont d’ailleurs le précieux label AOC depuis 1996. La distillerie abrite également l'unique tonnellerie de la Martinique. Des fûts de chêne récents et d’autres plus anciens sont exposés. Le passage du temps, des années de patience, laisse aux tonneaux des arômes de bois grillé, de tabac et de café. Et des tonneaux il y a en a ! Comme des lingots d’un breuvage si précieux entreposés là, en attente de mûrissement. De saveurs. Patiemment. Une histoire de passage, d’échanges, entre les tanins du bois et le breuvage issu de la canne broyée dans les moulins de la distillerie, moins d’une heure après la coupe. On observe ici le temps qui passe et qui transforme ce jus de canne particulièrement frais et riche en arômes. Patiemment. La visite se termine par un atelier olfactif où on apprend à travailler son nez. On découvre la saveur olfactive exceptionnelle de ces " grands crus " . C’est un exercice pas toujours aisé mais très enrichissant. Sentir le rhum fait partie de la dégustation. Tout comme on déguste un vin. Ses arômes son parfois fruités, parfois fleuris… Une richesse de parfums qui témoigne de la tradition, du savoir-faire et de l’authenticité qui se transmettent de génération en génération depuis plus de 200 ans. Dans la boutique qui clôture la visite, vous pourrez déguster des nectars rares et de caractère servis dans un cadre somptueux. Ici, pas de produits dérivés, on ne vend que du rhums J.M ! Il vous faudra faire votre choix (difficile) entre un rhum blanc et un rhum vieux allant de 3 ans au hors d'âge de 15 ans… Toutefois, et entre nous, le rhum vieux JM est le meilleur selon les connaisseurs. A consommer avec modération, il en va de soit ! Je ne peux que vous encourager à prendre la route du Nord Atlantique pour aller certes jusqu'à Macouba mais, honnêtement, vous ne serez pas déçu. Cette distillerie fait partie de mes coups de cœur et mérite bien, de par son style et son charme, un petit détour dans le cœur de vallée de la rivière Roche, là où la veille machine à vapeur est toujours prête à démarrer ! Plus d'infos sur rhum-jm-la-distillerie.com

  • Balade en catamaran vers le Rocher du Diamant

    Aujourd'hui je vous emmène en mer. Aujourd'hui on se laisse bercer par les flots. A bord d'un catamaran… A la rencontre d'un diamant : Le rocher du Diamant, plus exactement. Notre joyaux touristique planté dans la mer des Caraïbes. A lui seul, il rendrait jaloux tout les îlets du monde. Et il y a de quoi !!! Il a en effet été témoin d'événements historiques hors du commun, et il a joué un rôle significatif dans l'histoire de la Martinique… Rien que ça ! 😉 Mais avant de frôler le beau joyau, nous sommes partis de la Pointe du Bout aux Trois-Ilets et nous nous sommes laissés bercer par les flots et caresser par les alizés. Mais pourquoi nommer "Diamant" ce pic rocheux, d’une hauteur de 175 m, dominant sur la mer comme un gigantesque croc ? Sa forme en est pour quelque chose mais l'histoire nous apprend aussi que ce sont des marins britanniques qui l'ont baptisé ainsi car, lorsque le soleil frappe d’un certain angle sa surface qui est toute incrustée de sel, l’ensemble brille comme une pierre précieuse avec pour toile de fond le bleu du ciel et de la mer. Avec une petite vidéo, c'est plus enjoué, non ? Aujourd'hui, le Rocher du Diamant est surtout un espace naturel protégé où le débarquement est interdit en raison de la présence des oiseaux marins qui y séjournent : Noddi brun, Sterne bridée, Paille en queue, Fou brun, Frégate superbe, ils sont plus d'un millier ! Il est aussi l’habitat des dernières couleuvres couresses (couleuvre endémique à la Martinique). Il est interdit d’y accoster mais si tu es un plongeur confirmé, tu peux explorer les fonds transparents (5 à 40 mètres de profondeur) où la faune est abondante malgré les courants : barracudas, bécunes, tortues vertes… Ses eaux limpides, ses grottes sous-marines, ses failles et ses coraux en font un des meilleurs sites de plongée de l’île. Nous sommes ensuite aller admirer les poissons du côté des Anses d'Arlets. Affublés de masque et tuba, les poissons se sont laissés approchés pour notre plus grand bonheur ! Loée a même vu une tortue lorsque nous nous sommes baignés à l'Anse Dufour, près de l'Anse Noire. Après cette belle journée, nous avons repris le chemin du retour en passant devant la grotte aux chauve-souris. La lune, déjà dans le ciel, nous a guidé tels des marins les yeux rivés vers les étoiles… Nous avons fait cette excursion avec La Cata Créole. Quelques catamarans sur l'île vous propose ce concept "balade à la journée" à la découverte des richesses de notre île, côté mer. Plusieurs itinéraires sont possibles.

  • A.1710, Rhum Extraordinaire

    Il est des lieux chargés d’histoire. Des histoires issues de terroirs de la Martinique et des Antilles, aux parfums de sucre, de canne, de rhum. Des histoires qui traversent les années et qui se défont pour renaître sous un jus meilleur. Un jus de canne. Et surtout, un jus de canne bio, ce n’est pas rien…, cultivée et récoltée sur le site de l’Habitation du Simon qui a près de 350 ans. Là où l’océan amène les alizés qui font danser les flèches des cannes en fleur. Il est des lieux où l’histoire est difficile à faire renaître. Mais à force de persévérance, de passion, de volonté de « faire autrement », certains arrivent à créer de grandes choses. Ici, au François, tout commence en 2006, lorsqu’Yves Assier de Pompignan mûrit le projet de créer une nouvelle distillerie. Un chais et un alambic sont mis en placent en 2010, dans l’ancienne purgerie à sucre du 18ème siècle, et, après un peu plus de 5 ans de démarches administratives, d’études techniques et d’apprentissage, l’autorisation est actée, l’activité de faiseur de rhum extraordinaire peut démarrer… Le lancement de la marque se fait alors fin 2016. Un nouveau rhum sur l’île, il faut oser ! De plus, un rhum au nom intriguant : A.1710. Mais tout s’explique car rien ne se fait par hasard… Là encore on se veut fier de son passé : 1710, pour l’année d’arrivée dans l’île de Jean Assier, premier de la lignée. Et A. pour Assier de Pompignan. Visuellement, c’est très graphique. Le logo est osé : on y voit un trigonocéphale, serpent emblématique de la Martinique, entouré ce A majuscule posé en force et orné d’une couronne. Sans doute pour « l’extraordinaire »… Ce logo est majestueusement apposé sur une carafe en forme de goutte énorme, ornée d’un grand bouchon doré, carafe dessinée par Yves Assier de Pompignan lui-même ! En ces lieux, faire du rhum est un art. Ou devrais-je plutôt dire que des hommes mettent tout leur talent, leur passion et leur savoir-faire pour créer un breuvage unique et différent. Le fruit d’un travail de négoce, de sélections, de maturation et d’assemblages associant jus de mélasse et rhums agricoles de Martinique et de Guadeloupe. Cette passion c’est ce qui m’a tout de suite frappée lors de la visite guidée proposée par Stéphanie, maître de chaix des lieux. Des années à sentir, humer, mélanger, tester. Patienter. Car oui, il en faut de la patience pour faire un rhum. C’est dans cette sublime Habitation entourée de balisiers, où les touches de rouges rendent jaloux les flamboyants, que la magie opère. De nombreux partenaires planteurs fournissent de la canne à sucre régulièrement. Mais il y a aussi et surtout les cannes du domaine issues de deux parcelles : l’une bio (sans engrais, pesticides, herbicides ni autres produits chimiques) cultivée sur le site de l’Habitation du Simon au climat sec et sous influence océanique, l’autre dans la plaine du Lamentin au sol humide et riche en alluvions. Deux variétés de cannes sont cultivées : la Canne Roseau et la Canne Bleue. Dans une volonté écolo, les cannes coupées à la main sont transportées jusqu’au moulin sur le dos de deux mulets : Chacha et Pilibo, les mascottes du lieu. Elles sont broyées le jour même par un moulin à trois rolls, semblables à ceux utilisés depuis le 19ème siècle. Rien à voir avec l’imposante machinerie des autres distilleries. Le jus de canne frais recueilli est alors immédiatement mis en fermentation dans des cuves. Chez A.1710, la fermentation est plus longue que «la norme». Elle peut aller de 3 à 6 jours. Des levures sont ajoutées pour que toutes les saveurs et les parfums se développent correctement. De là dépend toute la qualité de la production. Une étape importante où le contrôle est indispensable. Puis, après fermentation, le vin de canne, est distillé. Il est alors versé dans un alambic charentais en cuivre nommé “La Belle Aline”, baptisé ainsi en hommage à la grand-mère d’Yves Assier de Pompignan. Tous les jours, l’alambic est rempli avec «le vin» obtenu (ou jus de fermentation), au bout de 6 à 7 h de distillation, coule progressivement le «petit lot» de rhum, soit 60 à 70 litres en moyenne par jour pour un rhum à 65/68°. La colonne où est distillée le rhum est moins haute que celle qui est imposée dans le cahier des charges des rhums AOC Martinique. A.1710 n’est donc pas un rhum AOC et ne pourra pas l’être pour cette raison. Mais un grand rhum se goûte et à chacun de lui attribuer personnellement ses lettres de noblesse. La palette aromatique des très vieux rhums A.1710 a été validée par de grands œnologues issus du monde du Rhum et du Cognac. Pour preuve que l’Histoire ne se réécrit pas mais se réinvente, de la distillerie sortent trois rhums blancs agricoles La Perle (3 variantes), Renaissance et la dernière Diamond Rock. Il existe aussi 3 rhums hors d’âge : Soleil de Minuit (8 à 11 ans), Tricentenaire (6 à 17 ans) et Nuée Ardente (9 à 17 ans). Le vieillissement se fait sur place dans des fûts de chêne. C’est aussi sur place et à la main que le rhum est mis en bouteilles dans les carafes dont chaque exemplaire est numéroté. Le grand PLUS de cette distillerie est qu’elle fonctionne toute l’année. Les autres distilleries fonctionnent avec une canne récoltée annuellement de février à juin. Ici, comme il n’y a pas obligation de « suivre les règles AOC », la récolte se fait tout au long de l’année et le rhum est distillé chaque jour avec la canne fraîchement coupée. Vous pourrez donc lors d’une visite faire un voyage des 5 sens dans l’univers fascinant du rhum en plein cœur du savoir-faire unique et propre à A.1710. (Attention toutefois, il faut réserver ! Tout ce passe ICI). Rappelons que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé et qu'il faut le consommer avec modération… "Le Rhum c'est la fleur du soleil Trame magique du rêve, Sang nouveau d'une génération en transe" Extrait du poème de Ary Ebroin

  • Rando Boucle du Vauclin, baignade à Trou Cochon

    La Martinique a cela de magique : quand on croit en avoir fait tout le tour et vu tous les recoins, il reste toujours quelque chose à découvrir. Cette randonnée de la Boucle du Vauclin - avec la récompense 🤗 d'une baignade dans la petite crique de Trou Cochon - était sur ma liste depuis un moment. Comment ? Je n'y suis pas encore allée ? Et toi, tu connais ? Moi, non ? Trou Cochon ???!!! 🐷 😳 C'est où… ? Le départ se fait au quartier de Château Paille du Vauclin, près du Parking de l'UCPA. On trouve facilement l'accès avec Google Map. Cette randonnée facile, aménagée en 2014, est très bien fléchée et balisée. Il faut compter 2/3h de marche si on fait la boucle sans aucun arrêt ni baignade. Même si certains passages se font dans la forêt sèche, le soleil cogne et il est impératif de partir avec minimum 2 litres d'eau par personne. Les paysages sont variés : plage de galets, village de pêcheur, forêts, herbes hautes… les sentiers se suivent, plus ou moins escarpés, et laissent apparaître entre deux la vue époustouflante sur l'Océan Atlantique. Pour ceux qui sont fan de cactus, vous observerez ici quelques beaux spécimens. A mi parcours, on traverse un village de pêcheurs. Casiers, filets, poules en liberté, le décor rustique est posé. Nous y avons croisés quelques pêcheurs forts sympathiques, certains faisant un apéro ti'punch d'autres réparants quelques casiers. Et puis le chemin se fait plus escarpé. Il faut monter beaucoup plus dans la forêt et gravir quelques marches hautes. Mais la récompense est là ! Un point de vue sur la côte Nord Atlantique comme on en voit peu ! Milo commence à fatiguer, je le motive en lui disant que nous allons nous baigner bientôt sur une plage nommée "Trou Cochon". Ce nom le fait beaucoup sourire et il a hâte d'arriver, persuadé qu'il rencontrera en plus quelques cochons 😂. Lorsqu'on aperçoit la plage au loin, Loée et moi crions un OUahouhahhou, c'est bôoo… de concert !!! Et j'avoue que l'on ne s'attendait pas à cela. Arrivée sur place, il faut longer une plage de galets et ensuite on arrive à un petit Paradis niché au milieu des palétuviers. Au milieu se cache une petite crique de sable fin blanc et le niveau de l'eau n'est pas très haut. La baignade est bienvenue surtout après ces quelques kilomètres sous un soleil hardant. Après s'être bien rafraîchis, on reprend la route à travers la forêt et on termine rapidement cette balade, enchantés et émerveillés. " Ceux qui rêvent le jour auront toujours un avantage sur ceux qui rêvent la nuit "

  • Balade dans la mangrove

    Pour clôturer ces vacances un peu "folles" à cause - où grâce 😉 - au carnaval, je voulais que les enfants prennent un bain de mer avant la reprise de l’école. Et puis il a fait un temps maussade. Comme si le ciel lui aussi était triste que Vaval est fini sur le bûcher, comme à l’accoutumée, ce Mercredi des Cendres ! Ne voulant pas rester enfermée j’ai opté pour un petite balade du côté de la mangrove à la Presqu’île de la Caravelle, du côté de Tartane, La Trinité. Timing court puisque nous sommes arrivés vers 15h40. On a pris le sentier du côté du château Dubuc, à travers la forêt. Habituellement, si je veux faire la randonnée en entier, (rando que vous pouvez retrouver ICI), je la commence du côté du phare mais là je voulais plonger direct dans la forêt sèche et humide. L'idée étant surtout de s'oxygéner, de faire demi-tour facilement et de permettre à Milo de nous suivre et de ne pas s'épuiser. Avant d'arriver à la mangrove, on suit le sentier balisé et on traverse la forêt. Quelques marches permettent de monter et descendre aisément. Tout est sécurisé pour les tous petits. C'est impeccable ! Milo s'en donne à cœur joie… C'est l'occasion d'observer la nature qui nous entoure et de s'émerveiller devant la taille de certaines feuilles. Loée, voulant jouer aux aventurières, s'est écartée un peu du chemin tracé et on a débouché sur une vue splendide donnant sur la plage de la Baie du Trésor. Joli hasard qui nous a permis de s'amuser à jeter des pierres au loin pour qu'elles retombent dans la mer en contrebas… On a repris le sentier balisé et, après avoir traversé la forêt, juste avant d'arriver à la mangrove, un kiosque placé en hauteur permet lui aussi d'observer au loin la vue sur la Baie. Le lieu est ensuite très bien aménagé. Des passerelles permettent de traverser la mangrove et des panneaux sont placés tout le long pour apprendre sur la mangrove et ses habitants. Milo a voulu marcher sur le sol marécageux mais les nombreux trous de crabes présents l'ont vite effrayé. Il a eu peur que les crabes Mantou et les crabes Sé ma fot sortent tous en même temps et lui attrapent les pieds !! Il sautait comme un cabris en évitant les trous… 😂 Les racines des palétuviers sont vraiment majestueuses. Elles se mêlent entres elles, créant un tableau graphique de toute beauté. C'est assez magique de marcher au milieu de cet écosystème important pour la protection des côtes de notre île et pour la survie de certains animaux. En continuant un peu, le paysage est plus marécageux et inspire à développer l'imaginaire. Racines sèches, empreintes au sol, on pourrait imaginer tout un monde fantastique… D'ailleurs, pour ceux qui me suivent sur Instagram, j'avoue ici n'avoir point surpris de dragon… Oups 😅. Après plus d’une heure de marche, une halte gustative a permis de reprendre quelques forces pour faire le chemin du retour en sens inverse. Nous n’avons pas eu le temps d’aller jusqu’à la Plage de la Baie du Trésor mais nous avons pu l’admirer au loin, c'est déjà ça… Petit conseil : si vous aussi vous avez envie d'une petite excursion très dépaysante et facile à faire, je vous conseille de vous garer au plus près du château Dubuc, c’est à dire après le premier parking, pour raccourcir fortement le trajet à pied que je trouve assez long entre les deux parkings. "L’art est une démonstration dont la nature est la preuve." George Sand

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