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70 éléments trouvés pour «  »

  • J'ai dormi dans une cabane sur un baobab en Martinique

    Retrouver son âme d’enfant et passer une nuit #insolite dans un baobab ! Un rêve ? Et bien non ! Si je te dis que c’est possible #ouioui et que t’es pas obligé de partir à Madagascar #TerreDeBaobab ! Me croiras-tu ? Et bien, cette expérience hors du temps et au cœur des feuillages, je l’ai vécue au Ti'Bakoua à Petite Anse, avec mon ami Benoît, venu passer quelques jours #VacancesDeFolie en Martinique. On ne joue pas à Tarzan #MoiJane pour grimper au sommet de ce superbe baobab, c’est une petite passerelle et un bel escalier qui permettent d’accéder à la cabane perchée au sommet. On caresse son tronc et on a la tête dans ses feuilles #oupresque! C’est magique 😅 On savoure un petit punch #Clément de Bienvenue #Offert en admirant la vue sur le Morne Larcher et le jardin. L’ambiance de la cabane au nom de Ti Bao est cosy et les espaces sont très bien agencés. La salle de bains située juste en bas avec sa douche à l’italienne, est spacieuse. Après une nuit bercée par le bruit du vent dans les branchages #MerciLesAlizés, on déguste le petit-déjeuner qui nous a été gentiment concocté et directement servi dans un panier mis à disposition. Les oiseaux et zandolis #LézardCréole nous quémandent quelques crains de sucre de canne pour nous tenir compagnie ! La piscine à débordement située près de la Villa, elle aussi accessible en location saisonnière, est promesse d’une baignade au calme… Benoît qui est fan de nature #100%Green et adepte d’exploration des fonds marins #JaiMonMasqueEtMonTuba, ne pouvait espérer mieux #JeValideAussi, surtout que ce logement atypique situé aux Anses d’Arlets est à quelques minutes en voiture de l’Anse Noire et de l’Anse Dufour… paradis du snorkeling et des rencontres assurées avec les tortues. Le logement étant aussi à proximité des Tois-Ilets, on choisit alors d’opter pour une autre expérience 100 % nature #Bleue avec une plongée #bouteille au pied de l’îlet Cabris. C’est un baptême #DePlongée pour ma part (Merci Benoît pour le cadeau #Mouillé!) où l’exploration des fonds marins sous l'Îlet Ramier, en compagnie de Didier et Laurine d'Attitude Plongée, aura été une expérience inoubliable et forte en émotions pendant près de 40 minutes #SousLEau. Tu le savais toi que tu pouvais avoir les larmes aux yeux même avec un masque et 8 mètres d'eau au-dessus de te tête ?? #EmotionQuandTuNusTiens… " Take Time To Make Your Life Happy " Ces mots gravés sur le panneau adossé au tronc du Baobab Ti Bao résonnent alors encore plus fort… Oui, Dame Nature peut offrir moultes émotions à celui qui prendra le temps de la découvrir… Un grand merci à Ti'Bakoua pour cette nuit peu ordinaire dans un lieu dépassant l’imaginaire… Photos sous-marine de Benoît. Merci ☺️

  • Je suis allée tirer la senne au Carbet en Martinique

    Participer à un coup de senne, ou "Koud senn", une pêche emblématique qui se pratique en Martinique depuis des générations, c’est l’occasion unique de prendre part à une expérience des plus authentiques et originales ! 5h00 #çaPiqueUnPeu : le rendez-vous est donné ce dimanche avec la « team de Lucien », et quelques #Nombreux chats déjà présents sur la plage de sable noir. On laisse le soleil se lever #Tranquillement sur la mer des Caraïbes avant de rejoindre les pêcheurs qui vont nous donner les consignes. Chacun sait ce qu’il a à faire : deux barques partent en mer, à chaque extrémité, pour étendre l’immense filet de plus de 600 mètres. Le maître senneur, depuis son embarcation, dirige les déplacements de chacun, aussi bien en mer que sur terre. Un autre pêcheur plongera de temps en temps pour enlever le filet coincé en pleine mer. Un autre sur la berge guidera les volontaires #Nous, motivés du jour. A terre, deux équipes se coordonnent pour tirer #AvecForce sur un côté du filet, déployé bien au large en arc de cercle. Le filet forme ainsi un U qui emprisonnera les poissons au fur et à mesure qu'il sera ramené sur la plage. Les pélicans se réveillent eux-aussi doucement. Installés sur leur piquets, ils attendent le festin matinal qui leur sera offert dans quelques heures. Le groupe ne manquent pas de vigueur face à la tâche. Equipés de gants #indispensables et à la force des bras, chacun tire ce filet de pêche lâché quelques #nombreux mètres plus loin au large des côtes du Carbet. La corde lourde fleure avec l'eau, elle se tend puis replonge dans un rythme saccadé… Ralèy ralèy… Ralèy ralèy…. Bato a ka rentré… Ralèy ralèy… Bato a ka vini…Ralèy ralèy… Mamaye ralèy senn la… La senne se referme progressivement, formant un piège circulaire autour des poissons. Cette opération demande une coordination précise et une bonne communication entre les membres de l'équipe. Il ne faut pas mollir, garder l'énergie. Tirer et encore tirer… Le groupe se déplace au fur et à mesure et se dirige plus au sud de la plage. Ce jour là, il y a moins de 10 hommes et femmes à chaque extrémité de la corde. Le filet commence à apparaître sur l'eau et les bouées dansent au rythme du mouvement des tireurs. Le filet est lesté de gros galets. Chacun ajoute du poids. La mer et ses roulis brassent les mailles du filet… Tout le monde, et surtout les pélicans #Affamés, commence à guetter plus au large pour voir si quelques poissons apparaissent… Le filet se resserre et les pêcheurs regroupent la prise du jour #MoultPoissons dans la barque. Une tortue a été attrapée et est de suite relâchée pour le plus grand plaisir de tous ! Une fois le filet complètement ramené sur le sable, chacun s'attelle alors à récupérer les derniers #petits poissons pris dans les mailles. Ainsi, un butin personnel de plus pour récompenser les tireurs méritants du jour. Les pélicans et les chats #FainéantsDuJour sont à l'affût. Ils se rapprochent et font le beaux… Un poisson s'il vous plaît, un poisson !… Le filet, vidé de ses poissons, sera remis dans une des barques qu'il faudra ensuite ramener près des cabanes de pêcheurs. La tâche est ardue. Il faudra plusieurs tentatives pour arriver à la faire rouler et à "monter" le dénivelé #BienAPic qui se trouve sur la plage. Là encore, c'est la solidarité qui sera de mise. Le filet est ensuite sorti de la barque et ramené à terre dans un mouvement maîtrisé afin qu'il soit "rangé" et fin prêt pour le prochain koud senn… C'est seulement après toutes ses "tâches" faites ensemble dans un même élan de solidarité que le partage de la pêche du jour peut alors se faire. Mais attention, ici personne ne se sert, c'est le Patron qui distribue ! Et avant de distribuer, il faut trier : ici les orphies, là les sèches, un tas pour les tazars, un autre pour les vivaneaux… Il y aura même un poisson lion. La tradition veut qu’il y ait une part pour le maître de senne, #lepatron, l’autre pour l’équipage et la troisième pour les autres personnes appelées les « tireurs ». 8h30 : Chacun repart satisfait avec son seau bien lourd. Aujourd'hui, ce sera blaff, poisson grillé et/ou daube de poissons au menu ! Pour une immersion plus dynamique, je te laisse avec cette vidéo (clique pour agrandir et monte le son !) Si cette expérience te tente, tu peux participer sans aucun problème tous les dimanche matin. RDV plage du Carbet à partir de 5h30, au niveau des cabanes de pêcheurs. Et merci de partager et d'épingler ce post pour faire connaître le terroir et les traditions de Martinique…

  • Instants gourmands à la cascade Anba So en Martinique

    Allez, hop ! On profite du dimanche ensoleillé pour une petite balade à la découverte de la Cascade Anba So à Fonds Lahaye, situé sur la commune de Schœlcher. Mais avant, on anticipe #mamanjaifaim et je prépare le matin même quelques roulés à la banane pour faire une pause gourmande. On pourra les transporter facilement dans le sac vu que la randonnée jusqu'à la cascade Anba So est facile et court. Si la recette t'intéresse, je la partagerai très prochainement >>> #stayconnect 😉 La randonnée démarre dans la forêt sèche peuplée d’immenses racines qui recouvrent presque tout le sol #onlèvelespieds Le parcours est très bien balisé. Il y a des arbres qui sont identifiés avec des panneaux, c'est très intéressant et pédagogique. Cela permet aussi de connaître certains arbres aux noms étranges comme le Bois Cabrit Batard 🧐 Il s’agit d'un milieu forestier en évolution. On traverse une forêt mésoxérophile : c'est une phase de transition entre la forêt sèche et la forêt moyennement humide (Merci le panneau instructeur à l'entrée du parcours #jesuisexperte). Puis on découvre la forêt départementale des Anglais avec de nombreux mahoganys d'une cinquantaine d'années. Il y a aussi des bois d’Inde, chou-Piquant, lépineux jaune… on apprend en levant la tête vers des sommets vertigineux. Certains arbres nous offrent des ramures en parasol. Nous sommes resté un moment devant ce tronc épineux du Chou Piquant : on touche, on touche pas… #toivasy #nontoi! 😂 Et bien figure toi qu'au final, ces épines sont plutôt souples et ne piquent pas ! On a l'impression de grands poils drus et hérissés, Chou Piquant ? Nous on le rebaptiserait bien Chou Poilu ! L’endroit est frais sous les bois, on entend les oiseaux chanter et le léger bruit de la rivière en contre-bas. On continuer tranquillement notre bonhomme de chemin sans trop de difficulté. Après quelques minutes #environs30, on arrive à la cascade Anba So qui se dévoile derrière un monticule de grosse roches. D’une longueur de 3 424 m, elle est issue de la rivière Fond Lahaye. Son faible débit ruisselle sur les parois abruptes d’une belle falaise de 20 m, avec un petit bassin comme réceptacle. Ce n’est pas la plus impressionnante des cascades, en comparaison à la cascade Couleuvre au Prêcheur ou du Saut Gendarme à Fonds St Denis. Elle a néanmoins un certain charme lorsqu’on prend le temps de s’y arrêter pour une petite pause pique-nique #mercimaman #humcesttropbon Petit bilan de cette escapade à Fonds Lahaye - L’avantage : temps de rando court > compter 45 min à 1h aller/retour. Attention toutefois, si tu prends le goûter #commenous au pied de la cascade An Ba So, prévoir une rallonge proportionnelle à la quantité de roulés à la banane que tu vas engloutir…) - Peinabilité : 8/150 (8 : tu peux amener tes enfants / 150 : reste chez toi, c’est plus prudent) - Possibilité de chaussures engluées dans la boue : 0 (temps de Carême oblige) du coup on peut opter à 100 % pour les talons…plus fun et plus ludique #madininaentalons - Inconvénient : peu d’eau sur la cascade (temps de carême oblige #bis) - donc peu d’eau dans le bassin, donc pas de baignade, et donc une eau pas très limpide. #Donc, on va revenir quand les pluies auront rempli à nouveau les cours d'eau. #youpi Comment s'y rendre ? Point de départ : Fonds Lahaye : première entrée à droite en direction FdF > Case Pilote. Puis tu roules toujours tout droit (environ 10 minutes) jusqu’au bout du chemin. Tu verras, il prend fin sur l’entrée des sous-bois. Tu te gares sur le bas côté et tu enchaînes avec tes baskets (ou tes talons) et une bonne dose de motivation #youpiyoupi

  • Bain dans la Cascade Missoré, sur les flancs de la Montagne Pelée

    C’est sans doute mon côté aventurière, toujours avide de nouvelles découvertes et d’endroits #inédits qui m’a amenée à suivre les pas de mon guide du jour : Jules (alias @gadgetdj3 sur insta #gram) du côté de la cascade de Terre Missoré, sur les flancs, #ouaucœur de la Montagne Pelée. J’avoue que parfois, il vaut mieux ne pas savoir ce qui nous attend #vraiment car on n’irait pas se mettre les pieds dans la boue jusqu’aux chevilles #véridique, on ne reviendrait pas avec un énorme bleu #surlebras et les courbatures dans les cuisses seraient des sensations inconnues #3joursquejpeuxplusmasseoir. Mais, vivre sans heurts et sans dépassement de soi, est-ce vraiment intéressant ? #làestlaquestion Tu l’auras compris, si t’aimes la rando flonflon #ronpatapon, avec un chemin tout tracé et si t’aimes pas mettre tes mains sur les roches pleines de mousses humides #ahhhdégeuuuuu, si t’aimes pas salir ton legging avec de la terre #çatâchecetruc? et si t’aimes pas tremper tes pieds dans l’eau fraîche de la rivière #zutmeschaussuresneuves, alors cette rando n’est pas pour toi. Bon, pas la peine de faire la moue 😕, reste là, car, l’avantage, c’est que tu peux quand même découvrir #viacetarticlegénial les splendeurs à flancs de Pelée et les richesses qui habitent la rivière Falaise en lisant ce blog #fascinant #ouioui. Alors, on reste ensemble encore un peu… ? #ohqueoui 😀 « On commence par où, alors, pour y aller ? » #jelisdanstespensées Le départ se fait en contrebas du parking de l’Aileron, au niveau de la Montagne Pelée. Il faut redescendre à pied sur la route sur une dizaine de mètres. Le sentier débute alors sur la gauche au milieu de la végétation, près d’une petite construction. La randonnée commence dans les herbes #hautes sur un sentier #souvent boueux car la pluie est #souvent de compagnie par ici. Par chance, nous avons eu une journée sans aucune goutte d’eau et la lumière diffuse du soleil a participé à la magie de la découverte des lieux tout le long du parcours. Ici, la trace est nette #mercilesnombreuxmarcheurs, on se faufile au travers d’une végétation riche en profitant de beaux points de vue car le ciel est dégagé #ilfaitSUPERbeau. Quelques fleurs, fougères et autres trésors de cette nature endémique spécifique à la Pelée transpirent encore de la rosée matinale. Il est 8h30. Jules me dit, sans doute pour m’encourager, que nous serons en bas dans une heure… Jules est optimiste et surtout bon marcheur. Jules sait #aussi motiver et encourager, ça, je le découvrirai beaucoup plus tard sur le chemin du retour #allerRacheltupeuxlefaire!… Des cordes #mouillées sur des piquets pour se tenir à certains endroits et des petites passerelles en bois #détrempées sont installées tout le long. Nous sommes sur les flancs de cette majestueuse Dame Pelée et nous allons bientôt devoir nous agripper à une grande échelle en bois #humideetglissante pour descendre dans une petite ravine et ainsi commencer à marcher tout le long dans la rivière. Après être descendus sur près de 10 mètres sur des barreaux espacés #jambesdegéant, nous sommes plongés au cœur de la montagne dans un lieu sombre et humide #JurassicPark. Entourés de falaises où mousses, fougères, végétaux cherchent à grimper aux lianes et aux branches pour atteindre la lumière du soleil. Le bruit de l’eau résonne est pourtant tout est paisible. On entend quelques oiseaux chanter au loin. « c’est beau, whaoua c’est beau ! » Je suis émerveillée. Après avoir marché les pieds dans l’eau fraîche et escaladé quelques rochers, deux petits passages en rappel sont nécessaires. Des cordes #toujoursmouillées aident à la descente. Il faut prendre son temps et assurer chaque pas. « Mets ton pied plus à gauche, la prise est juste en dessous… Voilà ! » Jules me guide, car effectuer une descente en rappel #moinsde4mètres est une grande première pour moi ! Mais l’adrénaline est là et Jules surveille et me conseille les prises ! #ilestsympaJules #mêmesupersympa! A chaque recoin, l’eau. A chaque détour, des petites cascades se rejoignent. Les crabes oranges, habitués des lieux, se douchent avec les ruissellements sur la pierre. On continue de remonter la rivière. Jules connaît très bien les lieux. On escalade #encoreetencore des roches. Les pierres sont glissantes #aïemonorteil. On colle parfois notre corps sur des grosses pierres lisses pour avancer sans tomber ou on décide de faire des glissades sur les fesses… Toutes les techniques sont bonnes pour avancer ! Et on avance… #onavance #onavance! #cestuneévidence… Au croisement de certains cours d’eau, il faut bifurquer à gauche, puis à nouveau à gauche pour atteindre la rivière Falaise qui prend sa source sur les flancs de la Montagne, et traverse ensuite la commune d’Ajoupa Bouillon pour après se déverser dans la Rivière Capot (les rivières ça changent de nom on ne sait même pas où, ni pourquoi, ni comment 🤣). On la remonte pendant plusieurs #longuesetinterminables minutes avant d’atteindre la cascade Missoré, un petit #ougrand joyaux au creux de la montagne verdoyante #welcomeinParadise! Jules a dit « une heure et on est arrivé ! » #ilesttrèsdrôleJules! Je crois que nous avons mis près de 2 heures ! Il est vrai que nous avons pris le temps de photographier chaque recoin, d’admirer chaque bout de feuilles et que mon rythme n’était pas celui d’une sportive aguerrie ! Mais peu importe ! La magie opère : l’eau transparente, ce bassin bleu, ces petits poissons colorés faisant du surplace… Ici, en ces lieux, cela semble presque irréel. Le bain est obligatoire ! L’eau est glacée et permet de détendre les muscles. Jules plonge, je fais quelques brasses… on profite du soleil et du lieu un petit moment avant de repartir #déjà et retourner sur nos pas #toutçaàremonter! pour gravir et escalader à nouveau chaque pierre qui nous a amenés jusqu’en ces lieux majestueux, en terre Missoré. Bilan de cette randonnée : - La faire #absolument quand le temps est découvert et ensoleillé - Nombre de litres d’eau absorbés : 1,5 L - Nombre de litres d’eau transpirés : 3 L #déficitcorporel - Nombre de litres d’eau rencontrés : Heuuu 🧐, t’es sérieuse là ?? #jaisoif - Nombre de chutes et de glissades : > 3 #onabienrit #oupas - Nombre de fois ou j’ai dit « c’est beau, whaoua c’est beau ! » : impossible à compter #laphrasedujour - Nombre de bleus : 1 #énorme de 15 cm2 de surface totalement bleu, même après 10 jours - Nombre d’espèces animales rencontrées en chemin : 4 (crabe, zandoli, poisson, oiseau) - Nombre d’espèces végétales rencontrées en chemin : 1 245 879 533 feuilles #différentes - Départ 8h28 - Arrivée : 12h40 S’en suit forcément une note à moi-même (et à toi si tu veux rester motivé pour faire à ton tour cette rando) : Jules aurait-il menti sur la durée, à savoir 1 heure pour arriver au petit bassin et à sa cascade ? Si l’on prend en compte : A : le temps que nous avons mis pour photographier #filmer chaque caillou et chaque goutte sur les fougères. B : Le temps de 3 #longues pauses pour faire des shooting so sexy en talons (sessions photos mémorables pour Jules, j’en profite d’ailleurs ici pour le remercier grandement d’avoir bien voulu se prêter à ce jeu de la Princesse et de ses souliers #madininaentalons) C : Le temps à écouter les oiseaux et à observer les crabes prendre une douche #lairderien. D : Le temps de la baignade #glacée. J'en déduis mathématiquement que : 1h aller + 1 h retour + A + B + C + D = 4h12 En conclusion : Jules a raison. Il faut toutefois prévoir large, le temps n’est pas l’essentiel. L’essentiel reste la découverte et le plaisir #surtout Je te laisse avec cette vidéo : clique dessus pour l'agrandir et MONTE LE SON 😅 Un grand merci à Jules sans qui je n’aurai pu découvrir cet endroit incroyable #MERCIIIIIIII. Et merci pour ses encouragements quand l’énergie me manquait #quelquefois sur le retour.

  • Survol de la Martinique avec ACF aviation

    On a tous dans notre Bucket list des rêves en suspens qui sont parfois plus difficiles à réaliser que d'autres. Et ce sont ceux-là les meilleurs. Ceux qui font parti de l'impossible/possible. Tu vois le genre hein ? #adrénalinemonamie Et bien, les circonstances de la vie font que parfois de belles opportunités se présentent, et bien au-delà de tes propres espérances… Petit retour en arrière sur le dream #bienréel : "I Believe I Can Fly" avec ACF Aviation C'est à l'occasion d'un concours lancé sur mon compte Instagram @mespetitsbonheursausoleil, pour le joli score de 3 000 followers #mercimerci, que tout a commencé. Quand j'ai contacté Tom de ACF Aviation pour lui proposer d'être partenaire en offrant un vol au Grand Gagnant, il a tout de suite été conquis et m'a même proposé de me permettre de piloter ! Imagine : petit cri de joie, cœur qui palpite, petits sauts avec battement des mains en cadence… Moi…, j'allais m'envoler et avoir le ciel, l'infini #etaudelà comme feuille de route… C'est Yannis, alias @sinnay_sht sur Instagram, qui a remporté le concours par tirage au sort. Le hasard fait parfois très bien les choses. Yannis, je le connais sans le connaître. On papote sur les réseaux, on se met des likes et c'est aussi un fan de photos. J'étais donc encore plus contente de partager ce moment avec lui. RDV était pris sur la tarmac de l'aéroport du Lamentin avec Didier de ACF aviation, mon "copilote" de la journée et, accessoirement, celui qui pilotera le Cessna 172 et nous emmènera admirer d'en haut la Baignoire de Joséphine au François. Bien sûr, étant plus que jeune pilote, j'ai eu droit un petit laïus de la part de Didier pour éviter les loopings incontrôlés une fois en l'air "Alors Rachel, tu vois là, la manette ?… et bien tu ne la touches pas ! Tu ne mets pas ton pied sur cette pédale et aussi tu ne parles pas pendant l'atterrissage et le décollage : nous sommes en direct avec la Tour de Contrôle et je ne pense pas qu'elle ait besoin de savoir qu'en vrai t'as pas ton brevet de pilote !" Ok Didier… t'inquiète, je gère, ça va aller ! 😬 Yannis, n'aie pas peur… je vais maîtriser 😅. C'est après avoir vérifié que l'hélice tournait bien, que le moteur ronflait comme un loir et que tout le monde était fin prêts (ceintures bouclées, casque OP, mains moites… #toutçatoutça) que Yannis nous fait une confidence : "Vous savez, je réalise mon rêve d'enfant !"… Noooonnnn ! Sérieux ? Mince, va pas falloir que je me loup'ing alors ! 😂 Le vol risque d'être fort en émotions… Nous nous alignons alors sur la piste de décollage. Je prends les commandes du manche avec Didier (accessoirement) et nous décollons pour près de 30 minutes direction : 7ème ciel… Après avoir traversé la plaine du Lamentin et s'être amusé de quelques turbulences, nous apercevons au loin les îlets du François. Je prends cette fois-ci seule les commandes et laisse mes deux acolytes s'émerveiller de mon virage à droite, puis à gauche avant de piquer légèrement du nez… Je plane, I can Fly… Ce n'est plus un rêve… I don't Believe it !!! Les nuances de bleus sont sublimes. Je n'avais pas encore vu du ciel cette partie de la Martinique J'avais déjà survolé les Trois-Ilets avec Aérodream >> ICI et là c'est tout aussi grandiose pour ne pas dire plus !! Yannis et moi essayons de savourer chaque secondes, chaque minutes et écarquillons un max les yeux pour graver un max d'images dans nos souvenirs… Le temps file pourtant et il est malheureusement temps de rentrer. On reprend la direction du Lamentin, la piste d'atterrissage arrive un peu trop vite au bout du l'horizon… Nous atterrissons tout en douceur… Didier tu es un as ! Merci pour ta sympathie, ton humour, merci pour cette balade dans les airs, merci de m'avoir permis de me mettre quelques minutes dans la peau d'un pilote. Yannis et moi sommes comblés 😀 Et pour la version animées et musicale, c'est juste ici : Je partage aussi ici quelques photos de Yannis qui a eu tout le loisirs #lui de tenir son appareil et faire de beaux clichés. Et oui, on ne peut pas tenir un manche, piloter, s'assurer que ses passagers vont biens, faire des loopings, s'assurer à nouveau que ses passagers vont biens… et filmer + prendre des photos en même temps ! Tout le monde le sait : "Photographier ou conduire… il faut choisir !" Merci à toi Yannis pour les images qui suivent (et aussi pour les vidéos que tu as réalisées sur moi intégrées dans le montage final juste ci-dessus) : Je t'invite à cliquer sur les images pour les voir en grand… Je remercie encore ACF aviation, Tom et Didier pour ce moment inoubliable. Si toi aussi tu veux Believe You Can Fly… c'est juste ICI : www.acfaviation.fr. Il sont situés à la zone aéroportuaire du Lamentin. Pour les contacter : 0696 54 35 94 / 0696 27 65 91 * * * * « Il existe deux choses qui empêchent une personne de réaliser ses rêves : croire qu'ils sont irréalisables, ou bien, quand la roue du destin tourne à l'improviste, les voir se changer en possible au moment où l'on s'y attend le moins. » Paulo Coelho N'hésite pas à laisser un commentaire et @ bientôt sur les réseaux 😉

  • Balade au sommet du Piton Crève Coeur

    Allez Zouuuuh ! Comme dirait Mika de @sunsetmartinique, mais cette fois-ci ce n’est pas pour une « punition confinement », non 😅, aujourd’hui, c’est le premier jour où nous pouvons enfin franchir la barre des 10 km autour de notre domicile ! Tu l’auras compris, après 6 semaines de restrictions, les pieds sont dans les starting-blocks ! Allez Zouuuuh ! Go to « la route du sud », direction Sainte-Anne ! Nous choisissons donc pour cette petite remise en jambe #unpeusportive une balade jusqu'au sommet du Piton Crève Cœur. On va pas attaquer trop fort pour une reprise musculaire, on n’est pas fou quand même #quoique ! Notre petite troupe se met donc en route pour grimper, grimper, grimper… Crève Cœur… Quel nom surprenant ! J’imagine une histoire de Princesse (à talons hauts, obligé) esseulée et triste voulant se jeter du haut de la montagne car son Prince, pas du tout charmant, lui aurait brisé le cœur. Elle a donc emprunté ce chemin escarpé, (pas du tout balisé à l’époque #onrestedanslecontexte) dans l’idée de mettre fin à ses jours #lamourparfois ! Chemin faisant, notre belle, larmoyante et intrépide, maugréant car la végétation sèche de cactus et agaves lui griffait les jambes et les roches instables lui faisaient parfois perdre l’équilibre, elle repensait à ses amours perdus. Serait-ce son côté aventurier, casse-cou qui aurait effrayé son beau Prince, ou alors cette envie insatiable de découvrir son île et ses multiples richesses, toujours et toujours ? Lui si casanier et si peu enclin à s’enthousiasmer de la beauté simple de la nature #ohungommierrouge #regardeunzandoli, alors qu’elle, elle s’extasie de la moindre feuille #etlàuneagaveimmense et de la moindre racine en forme de tête de serpent #lapreuveenimage ! Arrivée devant le premier point de vue sur la baie du Marin, tout ébouriffée et en sueur, notre Princesse reprend son souffle et se dit qu’ici, la vue est déjà bien belle. Se retournant, elle voit qu’elle n’est pas encore arrivée au sommet, elle en oublie déjà ses états d’âme et décide de grimper plus haut, voir si l'horizon sera encore plus grandiose. Après une bonne heure de grimpette, elle arrive enfin en haut. Le sommet de cet ancien volcan (apparu il y a 18 millions d’années... bien plus ancien que la Montagne Pelée, qui elle n’a que 350 000 ans !) lui offre un panorama au-delà de ses espérances : ses yeux balaient sur 360° la mer des Caraïbes, la Presque’île de Sainte-Anne et la Baie des Anglais, le Morne Larcher #femmecouchée et le rocher du Diamant à l’Ouest, le canal de Sainte-Lucie au Sud et l’océan Atlantique à l’Est. En contrebas, elle aperçoit même la grande habitation sucrerie dans laquelle elle réside et où elle a passé toute son enfance. Elle devine à proximité de l'Habitation #aujourdhuienruines, les travailleurs qui coupent la canne, s’occupent du bétail et des jardins vivriers tout proches. Cette beauté lui « crève le cœur » ! Elle s’est dit qu’elle ne peut mourir ici. #ouf. Qu’il lui reste encore des chemins à arpenter comme aller jusqu’à Val d'Or, Les Anglais des Grottes, Baréto, Morne Aca… Alors, elle pris la décision d'ériger ici même une table d’orientation pour symboliser toute la beauté du lieu, pour que chacun sache que le chemin doit être emprunté pour forcer la réflexion et prendre un nouveau départ, une nouvelle route de vie, si besoin est. Et puis, tant pis pour celui qui ne sera pas sensible à ce paysage, celui qui ne mesurera pas la chance de pouvoir encore et encore admirer ces richesses martiniquaises. Elle se dit que celui qui foulera cette table où les merveilles sont indiquées sera bienheureux et récompensé par tant de beauté alentour. Et surtout, elle se dit que la prochaine fois qu’elle reviendrait ici, ce serait pour y admirer le coucher de soleil, et certainement pas toute seule, c’est certain ! Info pratique : Le point de départ de la rando se situe vers Sainte-Anne, après le rond-point de Cap Chevalier, il faut prendre une route à gauche qui grimpe vers le piton Crève-Cœur pour arriver au parking, à proximité des ruines d’une ancienne sucrerie. Tout est très bien indiqué. Je te laisse avec cette vidéo des temps modernes, parce que les contes de fée, ça va bien un moment, mais faudrait être un peu réaliste tout de même ! 😅 “Tous les dragons de notre vie ne sont peut-être que des princesses qui attendent de nous voir heureux ou courageux.” Rainer Maria Rilke N'hésite pas à laisser un commentaire et à épingler pour partager … Merci

  • Randonnée à la cascade Couleuvre

    Rendez-vous était pris, en petit comité cette fois-ci (coucou Enola, Linda et Jérémy 😃), pour une balade en pleine forêt tropicale, à l’extrême nord Caraïbe de notre belle Martinique, juste après la commune du Prêcheur. L’idée : se rafraîchir sous la plus grande cascade de Martinique, la cascade Couleuvre. Le Prêcheur, "ce n’est pas la porte à côté", même si on habite dans le centre (vers Fort-de-France) : il faut compter une petite heure de route pour atteindre cette pointe sauvage de l'île. Après avoir dépassé l’Habitation Céron (#sublime : à voir ICI ) et la plage de sable noir de l’Anse Céron, il faut continuer sur une route très sinueuse qui se termine en cul de sac pour laisser place à un parking. Ici, nous sommes au bout du monde #martiniquepetitpays. Après s'être garé, on prend sac à dos, sourire et motivation, ça va forcément avec… et c’est parti pour une aventure #extrêmenord. Pour la petite histoire, nous étions tellement enthousiastes et impatients que nous avons manqué l’accès de la rando qui mène à la cascade. Nous avons continué tout droit sur le chemin qui conduit à la plage de sable noir, l’Anse Couleuvre. On a pu #ducoup découvrir les ruines de l’Habitation Couleuvre avec ses pieds de cacaoyers. Après avoir un peu déambulé sur la plage et croisé quelques campeurs #dudimanche, nous avons compris que l’accès n’était pas par là #arghhhh et avons rebroussé chemin pour suivre un sentier indiquant «Grand-Rivière». Motivés, on se met en route avec beaucoup d’énergie… Le sentier a beaucoup de bifurcations ; on décide après une looonnnnguuuue concertation euhh ??? on fait quoi ??? de prendre le sentier qui partait à gauche et après plusieurs minutes de marche, on arrive sur un point de vue sublime qui donne sur une plage et, au large, en pleine mer des Caraïbes, l’îlet la Perle, connu pour être un des plus beaux spots de plongée de la Martinique. On se rend alors compte que la cascade ne peut pas border les falaises mais qu’il faut s’enfoncer dans la forêt pour l’atteindre. Nous ne sommes pas sur le bon sentier #arghhhh-bis. On rebrousse pour prendre le sentier sur la droite… en vain… cette route mène à Grand-Rivière #arghhhh-ter! GPS mon ami ?… Non ! Pas de réseau… arghhh #enchoeur… nous sommes perdus !!! On décide alors de revenir au point de départ et on se renseigne auprès de quelques passants. Et, en fait, le départ est juste à droite du parking, avant de traverser le petit guet. C’est bien indiqué, sauf qu’il faut regarder à droite au lieu de filer tout droit… bref, On repart après 2 heures d’aller/retour dans une forêt dense et sèche où, au final, on aura quand même pu observer de jolis points de vue #onapastoutperdu. On se dit alors : si on avait pris la bonne route, on serait déjà arrivé !! On réajuste le sac à dos, et les sourires et la motivation qui vont forcément avec… et c’est RE-parti pour l’aventure #cascadeonarrive. Au fur et à mesure que l’on s’enfonce, la végétation est beaucoup plus dense. On traverse la rivière Couleuvre à plusieurs reprise. Le sentier est très bien aménagé avec des pontons et des escaliers tout le long. En chemin, on croise quelques matoutou falaises (espèces protégée de mygales endémiques que l’on peut admirer facilement sur les arbres si l’on sait observer attentivement). On reprend notre souffle… ça grimpe quand même un peu !!! #voirebeaucoup… Et on a déjà beaucoup de marche d'aller/retour dans les pattes ! Les derniers mètres avant d’arriver à la plus haute cascade de Martinique sont les plus abrupts. On va quand même pas s’arrêté là, allez… encore un petit effort #ledernier avant la récompense. Enfin devant, il faut avouer que la cascade Couleuvre est certes la plus haute mais ce n’est pas celle qui a le plus haut débit. Ses 120 m de falaise sont un toboggan où l’eau glisse doucement, elle est majestueuse à défaut d’être tumultueuse. Il n'y a pas vraiment de bassin pour se baigner, par contre on peut se glisser derrière sous le rideau d'eau et ça, c’est vraiment sympa ! On en profite pour faire quelques photos bucoliques #madininaentalons Important : il est fortement déconseillé de faire cette rando par temps de pluie, la rivière peut alors gonfler subitement et couper tout retour en arrière... Comme on traverse la rivière plusieurs fois et qu’il y a aussi un peu de boue par moment, il est important de s’équiper de bonnes chaussures. Je te laisse avec cette petite vidéo Et n'hésite pas à laisser un message et à partager 🥰 “Le récit est un chemin qu'il faut suivre pour se perdre.” Jean-Claude Carrière

  • Croisière en catamaran avec vue sur les cachalots

    Pour clôturer en beauté la fin du séjour des amis de mes parents (coucou Edith et Bernard 😄), nous sommes partis en excursion en catamaran à la journée à la rencontre des dauphins. Le rendez-vous fût donc pris aux Anses d’Arlet pour embarquer sur Eolia, le catamaran de Calypso Croisière. Yann et Mathilde nous accueillent avec un petit déjeuner savoureux et, après nous avoir briefé sur les règles de vie à bord d’un bateau, nous prenons la mer, Cap vers le Nord Caraïbe. Nous participons au départ vers le large en hissant « la grand-voile » avec beaucoup d’énergie et d’enthousiasme. C’est une belle manière de faire connaissance avec le catamaran. On pointe les yeux vers le bleu du ciel et la voile claque dans le vent. « Nous sommes parés capitaine… » Chacun prend place et s’installe confortablement : qui à bâbord, qui à tribord… certains s’allongent sur les matelas posés sur les filets quand d’autres s’assoient aux côtés du capitaine. On se laisse bercer en suivant le rythme des vagues alors qu’on s’éloigne peu à peu de la côte qui se dessine au loin. Démarre alors une méticuleuse observation, tous les regards pointés vers l’horizon. On admire les nuages… tient, comme un signe, un cœur se profile dans le ciel. Ne serait-ce pas aujourd’hui la date d’anniversaire de mariage de nos amis ? Plus qu’un signe. Une beau cadeau de Dame Nature. La Pelée nous apparaît avec son petit chapeau de nuages. Mais ce n’est pas elle que nous attendons, ce sont les cétacés que nous sommes venus observer. Et puis, après moins d’une heure de navigation, c’est Yann, habitué, qui la voit. Là, bien au large : une masse noire apparaît en frôlant l’eau dans un nuage d’écumes. On s’excite. On cherche du regard. Ça y est, je le vois ! C’est un cachalot ! Les yeux brillent, les sourires s’affichent… nous sommes heureux… Nous avions le bon timing car le cachalot reste des heures sous l’eau et doit, pour respirer, revenir en surface pendant seulement 1/2 heure. Les moteurs sont coupés, on reste calme et nous nous approchons tout en respectant les distances réglementées. L’instant se fige, le vent souffle dans les voiles, chacun savoure ce spectacle en mer, comme privilégié. Le cachalot, après plusieurs minutes à fleur d’eau, nous fait signe de la queue, comme un au revoir… On continue alors à remonter vers le nord, et puis on aura la chance d’en voir un deuxième… où est-ce le même qui a lui aussi pris la même direction ? Qu’importe… La mission est accomplie. Les cœurs sont comblés. On décide alors de redescendre vers le Sud, cap sur l’Anse Noire. Les cachalots auront volé la vedette des dauphins qui ne nous salueront pas aujourd’hui. En s’approchant des côtes, le vent des Alizés nous ramène le son de tambours… A notre grande surprise, un groupe de carnaval a pris place ce jour là sur le ponton. Je sens la vibration dans tout mon corps, le déhanché s’impatiente… Tout en joie, on savoure l’accueil inattendu. Un moment qui a d’autant plus de saveur que le Carnaval cette année est une option dans le calendrier très incertain de 2021. Après une baignade, on déguste le repas que Matilde a pris soin de cuisiner sur le bateau durant la matinée. On se régale devant le ballet incessant des goélands piquant du nez pour attraper quelques poissons. Puis, on reprend la mer pour un arrêt à l’Anse Dufour. Les plus téméraires, équipés de palmes, masque & tuba, partent à la recherche des tortues. Elles sont nombreuses sur le site et se laissent apercevoir à ceux qui l’ont bien mérité ! La journée touche à sa fin, le temps semblant suspendu a pourtant continué à égrener ses heures. Nous avons repris la mer, direction Les Anses d'Arlets, repus de souvenirs gravés, de roulis des vagues et d'horizon bleu ponctué de cachalots. Merci encore à Yann et Matilde de Calypso Croisières. www.calypso-croisieres.com Merci à mes amis de la fine équipe @IG_Martinique (alias Roselyne @Joa_rozlin, René-Gilles et sa famille alias @leclair_g Bruno @beare972 et son ami André @andre_c_alexis) pour avoir partagé cette journée familiale mémorable. Je te laisse avec cette petite vidéo et te souhaite une belle balade en musique… "Quand un cachalot vient de tribord, il est prioritaire. Quand il vient de bâbord aussi..." Olivier de Kersauson. N'hésite pas à laisser un commentaire (cf plus bas) et à partager. Merci

  • Balade jusqu'à la Pointe Banane au Robert

    On dit souvent qu’après l’effort , il y a le réconfort, sans doute pour motiver les troupes quand, à force de sueur et de jambes courbaturées, l’arrivée se fait tarder. Et si je te dis qu’ici, l’effort sera minime et la récompense sublime ? Ça t’intéresse hein ? 😅 Je te vois d’ici, te dire « moi et la rando, on n’est pas trop amis… » Mais là, au bout d’1h30 de marche à vitesse lente (genre je prends mon temps, j’observe et j’en profite pour papoter et faire quelques photos - obligé 😉), tu arriveras à la Pointe Banane et sur une jolie plage aménagée, calme et surtout très tranquille. Bon ok, j’vais être honnête, il y aura parfois quelques courtes montées à faible dénivelé à passer, mais rien de bien méchant… Promis ! Le parcours est très bien indiqué. Il suffit de prendre la direction de la Pointe Savane au Robert et tu apercevras sur la route un grand panneau sur ta gauche avec un plan détaillé indiquant le départ de la randonnée jusqu'à la Pointe Banane. Le départ se fait dans les sous-bois d’une forêt sèche très ombragée et fraîche. Tout est bien balisé, mais nous avons parfois hésité à prendre certaines directions. Petite astuce : dès que tu vois une croix rouge et blanche marquée sur un arbre cela indique que ce n’est pas le bon chemin. CROIX = mauvaise route ; maintenant tu sais 😉. Le sol est recouvert d'énormes racines, tels des branchages couchés à même le chemin, et, si on tend l'oreille (enfin, surtout si on arrête de se raconter nos histoires de Réveillon de Noël 🎅🏽 n'est-ce pas @joa_rozlin 😅), les oiseaux nous accompagnent de leurs chants. On croise aussi un beau bernard-l'hermite en chemin. Cette nature ressourçante est un vrai plaisir pour celui qui sait l'observer et l'apprécier… Puis la forêt s'éclaircit un instant et on passe à proximité de quelques maisons où l'on peut contempler au loin une belle vue sur l'océan Atlantique. Nous avons de la chance de faire cette balade par temps sec car le chemin n'était pas boueux, mais j'imagine que parfois le sentier est très glissant par temps de pluie, et peut-être que l'eau ruisselle par endroits car sur le parcours nous empruntons deux petites passerelles en bois, en très bon état et quasiment neuve ! Parfait pour observer et se poser un instant… La forêt s'éclaircit peu à peu et laisse apparaître la mangrove et ses palétuviers. On entend le grondement des vagues au loin, nous savons alors que nous nous rapprochons tranquillement de la pointe Banane. Après un passage dans la mangrove où les palétuviers croisent leurs racines ancrées dans le sol, on arrive sur une petite anse située à côté du site naturel protégé de l’Anse Banane. Un ravissement ! Le lieu est bien aménagé avec deux tables où l’on pose nos affaires, ravis et impatients de piquer une tête. L’eau est peu profonde, même plus au large, et il n’y a pas de grosses vagues. Ce petit coin de plage au sable blond, méconnu et très peu fréquenté, est idéal pour Milo qui ne sait pas encore nager. Nous avons quand même la chance de ne pas avoir d’algues sargasses ce jour-là, car j’ai fort à penser que lorsqu’elles sont présentes en masse sur la Martinique, elles doivent envahir ce lieu et le rendre beaucoup moins paradisiaque… On joue à Robinson et explorons les lieux. Çà et là, coquillages, morceaux de conques de lambis cassées, restes d’oursins blanchis par la mer et autres petits coquillages font le bonheur de mon petit explorateur. C’est en empruntant le chemin bien moins tracé situé à droite de la plage, en longeant la mangrove et en continuant à travers la forêt, qu’on découvre à notre grande surprise un four à chaux caché au milieu des arbres. "Si tu n'arrives pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore." Jean Giono

  • Balade en mer au Prêcheur

    Direction Nord Caraïbe, en route pour une aventure marine avec Jean-Guy, notre maître conteur au « chapeau magique » made in Madinina. Avec Jean-Guy, bien installés sur sa yole, on prend le temps. La mer et ses 50 nuances de bleus sont la toile du maître où se dessinent tantôt des tortues, tantôt des poissons volants, les nuages et l’écume laissée par le bateau apportant la touche de blanc nécessaire à cette « overdose » de bleu caraïbe. Ce jour-là, la palette des émotions est complète. Ce jour-là, Jean-Guy nous a permis de composer et vivre un vrai chef-d’œuvre. Les côtes du Prêcheur jouent de rivalité avec notre belle Pelée qui se laisse caresser par les nuages. Elle qui, il y a presque 120 ans, a aussi bombardé d'une nuée ardente cette commune située plus au nord de Saint-Pierre. Plus au large, un jeu de patience opère avec les pêcheurs qui titillent le poisson au bout d'une ligne. Une partie d’attrape cache-cache se joue sous les yoles colorées. Les bouées jaunes avec appâts flottent et attendent de se relever, signe qu’une belle prise a mordu à l’hameçon. Les hommes et la mer. À qui la bonite ? À qui le thazard ? Et puis on prend la direction du Nord, cap vers Grand-Rivière. Qui sait ? Quelques dauphins nous accompagneront peut-être en route ? En attendant, Jean-Guy nous raconte de belles histoires. Des contes où le géant laisse ses empreintes sur les falaises, où l’on doit courtiser le cœur de la belle de la commune quitte à faire un pacte avec le Diable. Une histoire d’amour marquée à jamais sur cette côte balayée par les vents. Une histoire sur des plages au sable noir, où l’amour est parfois cruel, où même une Perle offerte en cadeau à sa belle ne suffit pas pour que tout se terminer tel un conte de fées. Les histoires de Jean-Guy sont uniques. Elles s’écoutent en tanguant doucement sur les flots pour que toi aussi tu te laisses emporter dans un autre univers, celui où la magie opère. Mais Jean-Guy n’est pas qu’un conteur. Il a plus d’un tour dans son… chapeau. Avec lui, on devient l’aventurier d’un jour en rejoignant par la mer une plage couleur ébène inaccessible autrement que par la mer. La yole s’approche dans un ballet avec les vagues. L’accès est un peu rocambolesque. L’espace d’un instant, tu crois entendre Denis Brogniart, qui te conseille de quitter vite fait le bateau si tu veux vivre ton Koh Lanta sur l’île de Madinina ! Tous à l’eau, aidés par les vagues majestueuses et houleuses, on débarque le nécessaire pour passer un moment de farniente sur la plage. Au loin la grotte est son ventre ouvert sur la mer, qui déverse ses flots avec fracas et coups de tonnerre, est le terrain de jeu parfait pour mener bataille contre les monstres imaginés en amont tout au long de la balade en yole. De l’autre côté, c’est une piscine d’eau douce, créée par la rivière qui circule plus au large, qui offre une baignade d’eau fraîche au milieu des petits poissons. Les enfants n’en demandent pas mieux ! Dans des couis de calebasses, on déguste des plats qui eux n’ont rien d’une journée passée tel un aventurier en quête de quelques mets à se glisser sous la dent. Jean-Guy nous régale de plats raffinés, parfaitement bien assaisonnés, un repas de roi sur une plage paradisiaque. La mer se donne en spectacle. Les vagues déversent leur houle et la remontée sur le bateau est plus qu’organisée. On repart avec un goût de pas assez dans la bouche. Une envie d’encore. Alors on chantonne, on connecte nos pensées et on croise fort les doigts pour que les dauphins nous accompagnent sur le chemin du retour… Alors, est-ce la magie de la journée ou celle du chapeau de Jean-Guy… va savoir ? Mais ils étaient bien là, en bande, à nager autour de la yole à fleur d’eau, nous offrant un ballet et des sauts au soleil couchant. Instant d’émotion. Frisson. Chacun essaye de saisir comme il peut ce moment unique, entre clichés, vidéos et souvenirs gravés à jamais. J’essaye de saisir la course des dauphins nageant de toute par, mais je décide de mettre sur pause. Et j’admire. Instant d’émotion. Frissons. Je remercie René-Gilles @Leclair_g d'avoir bien voulu partager ici ces deux sublimes photos de dauphins juste ci-dessus. Il y a des journées spéciales. Des journées merveilleuses. Des journées uniques. Quand la magie opère, les souvenirs sont ancrés dans le cœur et dans l’âme. Certaines expériences ne se vivent qu’une fois. Mais l’expérience se doit d’être. Car, rien ne vaut ces instants figés dans le temps pour te redonner du baume au cœur, en toute simplicité, entre terre et mer, plage de sable noir et falaises à histoires, entre pêcheurs titillant l’écume et poissons offrant des ballets à qui veut bien savoir observer avec ravissement. Merci Jean-Guy, ton chapeau était plus que magique… Si cette excursion te tente, tu peux réserver cette balade nautique à bord de sa yole Agoulou au 06 96 07 48 98

  • La Trace des Jésuites, où le retour post confinement vers la nature

    Il fallait que ce soit grand. Il fallait que ce soit un bain de tout : de feuillages, de végétation gigantesque, de nature XXL, de fraîcheur, de sensations, de résonances … Il fallait que cette sortie ENFIN « autorisée » avec les Zamifamilias & Co soit en adéquation avec nos façons d’être : libres. Que ce soit mérité dans l’effort pour savourer la récompense finale. Alors voici : je vous présente un nouveau, un autre petit bout d’aventure. Ensemble… Une balade sur la Trace des Jésuites. Le rendez-vous était donc pris, route de la Trace, sac à dos rempli de petites victuailles et motivés comme jamais, (non ces 2 mois confinés ne nous auront pas enlevé notre énergie et notre fougue 💪🏽). On a emprunté le sentier bien tracé et couvert de feuilles, on a plongé tête et pieds devant dans cette forêt tropicale humide si riche de végétaux de toutes sortes. Je n’ai d’ailleurs pas souvenir d’avoir vu autant de variété de feuillage ailleurs… 🤔 ou peut-être que mon œil en manque de vert était plus aguerri… qui sait ? Mais ce fut bien réel : 50 nuances de vert là, tout autour et au-dessus de nous. Des mousses diverses, des spécimens étranges, des œuvres d’art faites par Dame Nature, autant de raison pour ne pas presser le pas et contempler. Contempler et écouter. Jamais je n’ai entendu autant de chants d’oiseaux si différents lors d’une balade. C’était ajouté une symphonie à la promenade. Les animaux ont repris place pendant tout ce temps où l’Homme n’est pas venu. Pour preuve inespérée et vraiment « coup de chance », une matoutou falaise s’est baladée en toute simplicité sur une feuille retombant sur le chemin. Là où mes pas avaient eux aussi décidé de faire une pause. Un hasard ? Je ne crois pas. Un cadeau ? Oui, j’en suis certaine. Un instant suspendu à admirer l’insecte velu de près de 10 cm d’envergure ! 😱J’en frissonne encore… La descente est facile, par ce temps de Carême extrême, nous avons la chance de n’avoir pas rencontré un sentier boueux et glissant. La pluie s’est invitée un instant et a permis de salir les baskets (sinon ce ne serait pas marrant, n’est-ce pas ? 😅). Mais rien de bien « difficile ». Après 1h30/2h de marche nous sommes arrivés à une belle passerelle promesse de récompense une fois franchie. Et la promesse fut plus que tenue car de l’autre côté : la rivière et ses bassins d’eau cristalline à fleur de falaise. Le Paradis… Une eau fraîche, sans être glacée, des poissons par dizaines, une lumière flirtant avec l’eau… la famille, les amis, le bonheur ! On ne s’est pas fait prier pour en profiter. On a savouré. Certains ont chahuté, d’autres ont lézardé… Chacun à sa manière a vécu ce moment comme un beau retour à "une liberté" tant attendue. Merci Roselyne pour les photos ci-dessous… 😘 Et puis, comme toute bonne chose à une fin, il nous a fallu rentrer… Je te préviens ici, oh toi qui penses que c'est du "tout cuit"… Sache que pour accéder à ce lieu paradisiaque, nous avons descendu tout le long du parcours… alors, si tu comprends bien le message subliminal que j'essaye en cet instant de te transmettre : oui… pour rentrer il te faudra rebrousser chemin et… monter, grimper, marcher, monter, grimper, marcher, encore et encore… Bref, je ne peux que te souhaiter bon courage !!! PS : pour conclure, je ne classe pas cette balade de niveau "facile" car le retour est assez difficile pour ceux qui n'ont pas l'habitude de l'effort sportif longue durée et pour les plus petits (Milo a eu quand même beaucoup de mal pour terminer). Je ne conseille pas de faire cette rando par temps pluvieux car le terrain doit certainement être très glissant. Nous avons pu admirer de superbes bassins avec un niveau d'eau peu élevé pour cause de sécheresse exceptionnelle et de Carême TRES dur. Je suppose qu'en temps "normal", le niveau de l'eau doit être plus haut. " Quand on marche seul, on va vite. mais quand on marche à deux, on va plus loin " Proverbe africain.

  • Guadeloupe : Chute du Carbet et Plage de Trois-Rivières

    * * * JOUR 3 * * * Pour cette nouvelle journée en Guadeloupe, il fallait absolument (pour moi et mon appareil photo, j'entends 😅) s'amuser lors d'un shooting dans la très fameuse Allée Dumanoir. La double rangée de palmiers royaux nous a donné l'occasion de réaliser quelques photos souvenirs et chacun a posé à sa manière, selon son inspiration et en y mettant le style. Je te laisse admirer les "prouesses" de chacun… : Le reste de la matinée était prévu pour un bain revigorant au pied d'une sublime cascade. Nous avons opté pour les chutes du Carbet. Sauf qu'il y en a plusieurs en Guadeloupe et que nous nous sommes trompé. 😩 Explication : pensant aller à la chute du Carbet portant le numéro 1, c'est une fois arrivée sur les lieux que nous nous sommes aperçus que nous étions sur le point de départ de la chute numéro 3. Les indications sur le panneau à l'entrée de la randonnée n'était pas très encourageantes pour la faire avec Milo. La rando paraissait longue et pas très facile d'accès donc nous avons rebroussé chemin pour bien aller à la chute du Carbet N°1. Là, un accès facile nous attend. Le parking est réglementé. La visite est même payante ! Une personne à l'entrée contrôlant les visiteurs nous explique que les cyclones ont causé beaucoup de dégâts et que les bassins d'eau chaude ne sont plus accessibles. Déception… On se motive en se disant que ce n'est pas grave, on pourra toujours profiter d'un bain de rivière au pied de la cascade… ! On se met en route, plein d'espoir et d'énergie ! Le chemin est très bien aménagé avec des pierres plates tout du long. Pas de bifurcations ni d'hésitations possibles ! Il y a beaucoup de monde. Nous suivons consciencieusement le chemin. Tel des randonneurs appliqués et obéissants. Je dit cela car, pour ma part, ça a un peu gâché la rando nature à laquelle je m'attendais. J'aime marcher sur des sentiers roots. Tel un aventurier qui par en exploration (Dora l'exploratrice, c'est moi 😂), j'aime que ce soit un peu ardue et que l'on se sente fier de progresser. Pour Milo, par contre, c'est parfait. Et, je crois, en regardant les autres touristes que nous croisons en chemin, que beaucoup s'attendent à une rando avec quand même un petit niveau de difficulté ! Certains sont équipés comme des dingues. Prêts à un combat face à face avec la nature !!! Mais il n'en est rien. Certes, la forêt est sublime avec sa végétation dense, mais pour nous, c'est du "déjà vu".… On avance tranquillement. Impatient d'arriver à la fameuse cascade. Et là… alors qu'une file d'attente se pointe à l'horizon, je comprends soudain que la déception sera grande ! En file indienne, chacun à son tour, on s'approche d'un garde corps. On ne peut aller plus loin. Droit devant nous se dresse la majestueuse chute d'eau. Loin devant. Tellement loin que le bruit du déferlement de l'eau est pratiquement inaudible. Tout ça pour ça !!! Pas de baignade. Juste le temps de faire une photo, histoire de… On ne s'attarde pas, d'autres touristes attendent derrière !! Bref, "si j'avais su, j'aurai pas v'nu"… En réfléchissant sur le chemin du retour, je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas tombée sur une info me donnant ces indications. Cet aménagement n'est pas récent. Il me semble important de préciser ce à quoi il faudra s'attendre. Si tu viens de métropole et que pour toi tout cela est "nouveau"alors, cette balade sera sublime. Mais pour nous qui venons de Martinique, nous voulions vraiment nous baigner au pied d'une énorme chute d'eau. Ce fut la petite déception de notre séjour en Guadeloupe. Déception totalement personnelle, entendons-nous bien… 😅 L'après-midi, nous avons opté pour une baignade sur la plage de sable noir de Trois-Rivières. Une plage immense avec elle aussi des vagues énormes. Milo n'a pas pu se baigner seul, il fallait même le porter pour qu'il profite du bain lui aussi. Il a donc passé plus de temps sur la plage à faire des jeux dans le sable qu'à jouer avec les vagues. Nous nous sommes prélassés sur le noir d'une extreme finesse jusqu'au coucher du soleil. Profitant de ces instants simples et ressourçants. " On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées " Hippolyte Taine

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