Il fallait que ce soit grand.
Il fallait que ce soit un bain de tout : de feuillages, de végétation gigantesque, de nature XXL, de fraîcheur, de sensations, de résonances …
Il fallait que cette sortie ENFIN « autorisée » avec les Zamifamilias & Co soit en adéquation avec nos façons d’être : libres.
Que ce soit mérité dans l’effort pour savourer la récompense finale.

Alors voici : je vous présente un nouveau, un autre petit bout d’aventure.
Ensemble… Une balade sur la Trace des Jésuites.

Le rendez-vous était donc pris, route de la Trace, sac à dos rempli de petites victuailles et motivés comme jamais, (non ces 2 mois confinés ne nous auront pas enlevé notre énergie et notre fougue 💪🏽).


On a emprunté le sentier bien tracé et couvert de feuilles, on a plongé tête et pieds devant dans cette forêt tropicale humide si riche de végétaux de toutes sortes.
Je n’ai d’ailleurs pas souvenir d’avoir vu autant de variété de feuillage ailleurs… 🤔 ou peut-être que mon œil en manque de vert était plus aguerri… qui sait ? Mais ce fut bien réel : 50 nuances de vert là, tout autour et au-dessus de nous.
Des mousses diverses, des spécimens étranges, des œuvres d’art faites par Dame Nature, autant de raison pour ne pas presser le pas et contempler. Contempler et écouter.




Jamais je n’ai entendu autant de chants d’oiseaux si différents lors d’une balade. C’était ajouté une symphonie à la promenade. Les animaux ont repris place pendant tout ce temps où l’Homme n’est pas venu. Pour preuve inespérée et vraiment « coup de chance », une matoutou falaise s’est baladée en toute simplicité sur une feuille retombant sur le chemin. Là où mes pas avaient eux aussi décidé de faire une pause. Un hasard ? Je ne crois pas. Un cadeau ? Oui, j’en suis certaine. Un instant suspendu à admirer l’insecte velu de près de 10 cm d’envergure ! 😱J’en frissonne encore…

La descente est facile, par ce temps de Carême extrême, nous avons la chance de n’avoir pas rencontré un sentier boueux et glissant. La pluie s’est invitée un instant et a permis de salir les baskets (sinon ce ne serait pas marrant, n’est-ce pas ? 😅). Mais rien de bien « difficile ».
Après 1h30/2h de marche nous sommes arrivés à une belle passerelle promesse de récompense une fois franchie. Et la promesse fut plus que tenue car de l’autre côté : la rivière et ses bassins d’eau cristalline à fleur de falaise. Le Paradis…




Une eau fraîche, sans être glacée, des poissons par dizaines, une lumière flirtant avec l’eau… la famille, les amis, le bonheur !
On ne s’est pas fait prier pour en profiter. On a savouré. Certains ont chahuté, d’autres ont lézardé…
Chacun à sa manière a vécu ce moment comme un beau retour à "une liberté" tant attendue.